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La principauté de Monaco reconnaît les Témoins de Jéhovah comme culte officiel

Une femme sur un trottoir de Paris avec deux chariots de prospectus des Témoins de Jéhovah
© Samuel Shoesmith/Facebook - Une femme avec deux chariots des Témoins de Jéhovah à Paris
La principauté de Monaco a reconnu, vendredi 18 novembre, les Témoins de Jéhovah comme culte officiel. Une décision forte dans ce bastion catholique.
Evangéliques.info

Le catholicisme y est religion d’Etat. Pourtant, ce vendredi 18 novembre, la principauté de Monaco stipule dans son Journal officiel que les Témoins de Jéhovah sont dorénavant un culte officiel. Cette reconnaissance «surprise» est en fait le fruit d’un long combat. Présents depuis 50 ans sur le Rocher, ils ont mené plusieurs batailles administratives.

En février 2019, le tribunal suprême de la principauté avait en effet contredit une position du ministre d’Etat qui voulait interdire l’association. Trois ans et demi plus tard, c’est donc une décision historique pour ce mouvement religieux. «Il est rassurant de constater que la liberté de religion est effective à Monaco. Toutes les personnes attachées aux libertés fondamentales, et elles sont nombreuses ici, s’en réjouiront», a commenté Cédric Galès, président de l’association monégasque, auprès de France Bleu Côte d’Azur.

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Dérives sectaires en Suisse et en France

Les Témoins de Jéhovah (nom qu’ils donnent à Dieu) se réclament du christianisme. Charles-Taze Russell est le fondateur du mouvement, né dans les années 1870 aux Etats-Unis. Toutefois, ils nient l’existence de l’enfer, la divinité de Jésus et sa résurrection corporelle. Ils estiment, en outre, que la traduction de la Bible est falsifiée.

En Suisse en 2020, le tribunal de district de Zurich a donné raison à une experte en sectes qui avait affirmé que la pratique religieuse des Témoins de Jéhovah violait les droits fondamentaux de leurs membres. Elle notait encore que les enfants dans ces groupes étaient aussi touchés par l’ostracisme à cause des croyances de leurs parents. Longtemps considérés comme une secte en France, ils n’ont été retirés de cette liste qu’en 2002. Néanmoins, selon le dernier rapport de la Miviludes paru début novembre, plusieurs signalements de dérives sectaires concernaient encore ce culte en 2021.

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