Après une réunion de l’Alliance évangélique suisse SEA-RES à laquelle Vitaly Vlasenko, secrétaire général de l’Alliance évangélique russe, a participé, une nouvelle rencontre aura lieu le 24 juin à Winterthour. Des responsables spirituels ukrainiens cette fois-ci, qui travaillent dans des postes spirituels clés en Suisse, s’y concerteront avec des dirigeants d’Eglises et d’organisations locales engagées dans la cause ukrainienne. Il s’agit de travailler sur un pied d’égalité et non dans une optique unilatérale de secours, avise le SEA-RES dans un communiqué.

«L’Eglise ukrainienne a beaucoup souffert et ce fut une bénédiction»

Un dirigeant ukrainien cible ainsi la coopération et non la victimisation: «Ne nous voyez pas seulement comme des réfugiés et des victimes. Au milieu de cette tragédie, nous croyons que Dieu fait quelque chose de spécial», souligne-t-il. «L’Eglise ukrainienne a beaucoup souffert dans l’ancienne Union soviétique et ce fut une bénédiction. Nous pensons que cela peut se reproduire. S’il vous plaît, ne vous contentez pas d’organiser les choses pour nous, faisons-le ensemble.» Kirchen Helfen, mission au service des Eglises, coordonne ce «Sommet chrétien suisse ukrainien».

«Pendant ce temps, les efforts de secours des Eglises et des organisations du réseau SEA-RES se poursuivent sans relâche», décrivent les membres de l’Alliance évangélique. Les groupes de travail développent des solutions aux divers défis de l’aide aux réfugiés, tels que le regroupement familial, la gestion des traumatismes et la solitude. L’Alliance a fêté ses 175 ans cette année.