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France: Les ministres qui doivent collaborer sur la question de la fin de vie ne sont pas d’accord

Une seringue est posée sur une surface en verre. Elle contient un liquide transparent.
© Pixabay
Beaucoup s'interrogent suite à la nomination de Brigitte Bourguignon, favorable à l'euthanasie, au ministère de la Santé. En face d'elle Damien Abad, aux Solidarités, promeut plutôt le développement des soins palliatifs.
Evangéliques.info

Les positions éthiques au sein du nouveau gouvernement au sujet de la fin de vie inquiètent. Le journal Gènéthique, qui se revendique comme le premier site d’actualité bioéthique, rappelle en effet que la nouvelle ministre de la Santé et de la Prévention, Brigitte Bourguignon, est favorable à l’euthanasie. L’Association pour le droit de mourir dans la dignité a immédiatement salué sa nomination sur Twitter.

Damien Abad n’est pas d’accord

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En 2018, Brigitte Bourguignon estimait déjà que «d’un point de vue législatif, […] il ne manque pas grand-chose. On a déjà accepté la sédation totale mais certains cas peuvent demander une aide plus active.» Durant son mandat, l’ancienne ministre de l’Autonomie devrait collaborer étroitement avec Damien Abad, nouveau ministre des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes handicapées -si le scandale sexuel qui l’entoure actuellement ne le mène pas à la démission. L’ancien président du groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale préfère poursuivre l’amélioration et le développement des soins palliatifs, qui ne sont pas encore opérationnels sur tout le territoire.

Par ailleurs, le président réélu en avril, Emmanuel Macron, a lui aussi des positions tranchées sur les sujets d’éthique, favorable à l’aide active à mourir, résolument opposé à la gestation pour autrui (GPA). Néanmoins, si 75% des Français semblent souhaiter la légalisation de l’euthanasie, seuls 3% des patients étant eux-mêmes en soins palliatifs voudraient y avoir accès, selon un récent sondage.

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