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France : Le chapiteau d’une Église évangélique saccagé à Marseille

Le chapiteau accueillant les cultes et les réunions de prière de l’Eglise évangélique Vie et Lumière de Marseille La Bricarde a été saccagé. La toile a été lacérée, le mobilier - chaises, tables, pupitre - renversé et des bibles brûlées.
© Eglise évangélique Vie et Lumière de Marseille La Bricarde
Le chapiteau accueillant les cultes et les réunions de prière d'une Eglise évangélique des quartiers nord de Marseille a été saccagé. La toile a été lacérée, le mobilier renversé et des bibles brûlées.
Evangéliques.info

Le chapiteau accueillant les cultes et les réunions de prière de l’Eglise évangélique Vie et Lumière de Marseille La Bricarde a été saccagé. La toile a été lacérée, le mobilier – chaises, tables, pupitre – renversé et des bibles brûlées. Les dégâts ont été découverts le mercredi 4 août au soir. François Santiago, pasteur de cette Eglise membre de La Mission évangélique des Tziganes de France implantée dans les quartiers nord de Marseille, fait part de son incompréhension.

«Ca nous est arrivé comme un orage en plein été. Le chapiteau était installé sur un terrain que nous louons à la mairie. Mercredi on m’a appelé pour me dire que le chapiteau était à terre. Il avait beaucoup plu ces derniers jours, j’ai cru à un ramollissement de la terre. Un des diacres s’est rendu sur place et a découvert le saccage qui date probablement de la veille. Nous ne savons pas qui a pu faire ça et nous ne comprenons pas», confie le pasteur.

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Ne pas banaliser ce genre d’attaques contre les Eglises

Monté au début de l’été, notamment dans un but sanitaire, afin d’avoir davantage de distanciation physique que dans le local d’Eglise en dur attenant, le chapiteau est désormais inutilisable. Vieux d’une trentaine d’années, il n’avait pas grande valeur mais le prix à payer pour le remplacer – «d’occasion et avec une belle affaire» – dépasse les 10’000 à 15’000 euros selon François Santiago. Une plainte a été déposée, «pour ne pas banaliser ce genre d’attaques contre les Eglises».

«Symboliquement ce saccage est violent, car c’est l’endroit où nous nous réunissons pour louer Dieu. Est-ce du vandalisme gratuit?  Est-ce que c’est raciste? Anti chrétien? Nous ne nous connaissons pas d’ennemis. Nous prêchons la parole de Dieu et sommes actifs aussi bien dans le social que dans le spirituel.»

Il mentionne toutefois les insultes proférées par un jeune homme à moto – «malheureusement courantes dans les quartiers nord» – quelques jours auparavant. Le local en dur avait lui été cambriolé à plusieurs reprises ces dernières années. Un incendie criminel avait été allumé dans les sanitaires de l’église, heureusement sans trop de dommages. 

«Prier pour ceux qui nous persécutent»

Pour autant, pas question pour François Santiago et son Eglise de cultiver de l’animosité et la rancœur. «Nous demandons à Dieu d’éclairer ces gens. Jésus nous dit d’aimer nos ennemis et de prier pour ceux qui nous persécutent. Nous prions Dieu en demandant : “Puissent-ils rencontrer le Christ”.»

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