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Suisse: Près de 66 000 signatures recueillies contre le « mariage pour tous »

© Capture d'écran vidéo 20min.ch - Des militants affrontent les opposants au «mariage pour toutes et tous» lors de la remise des signatures au gouvernement fédéral le 12 avril.
Le cap des 50 000 signatures a été franchi. Les trois comités référendaires, mis en place pour récolter les signatures, ont atteint leurs objectifs le 12 avril. Les Suisses pourraient se prononcer cet automne.
Evangéliques.info

Le cap des 50 000 signatures a été franchi. Les trois comités référendaires mis en place pour récolter les signatures – composés du PEV, l’UDF, le Centre, et de quelques membres de l’UDC – ont atteint leurs objectifs. Les Suisses pourraient se prononcer cet automne.

Ce sont précisément 59’176 signatures certifiées pour le référendum contre la révision de la loi qui ont été déposées à la Chancellerie le 12 avril, selon un communiqué du comité référendaire. 7334 signatures non certifiées ont par ailleurs été soumises, indique un article du journal le Temps publié le 12 avril sur son site. Une contre-manifestation des partisans de la révision de la loi sur le «mariage pour tous» s’est tenue en marge de l’événement à Berne, encadrée par les services de la police.

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Un referendum soutenu par le PEV et le RES

« On n’est pas surpris, a réagi Philippe Siraut, chargé de projets du parti évangélique pour la Suisse romande. Il reste une partie de la population sceptique par ce projet de loi. On espère toujours renverser la tendance. Il y a aura peut-être de bonnes surprises mais c’est surtout pour marquer le coup.» Le projet de loi, adopté par le Parlement en décembre, prévoit d’ouvrir le mariage aux couples homosexuels, l’adoption conjointe des enfants et l’ouverture au don de sperme pour les couples de lesbiennes mariées.

Le Réseau évangélique suisse SEA-RES soutient le référendum et s’oppose au « mariage pour tous ». « SEA-RES avait déjà exprimé son opposition au projet de loi lors de la consultation pour plusieurs raisons, notamment les conséquences négatives pour l’enfant s’il grandit sans mère ou sans père, explique Marc Jost, Secrétaire général de l’Alliance évangélique suisse (SEA-RES) et vice-président de Christian Public Affairs (CPA). De plus, il n’y a pas de raison impérative d’assurer une égalité de traitement absolue entre les partenariats hétérosexuels et homosexuels, qui diffèrent sur un aspect central, soit la capacité à se reproduire naturellement. »

Le Réseau évangélique suisse SEA-RES craint par ailleurs que l’ouverture de la médecine reproductive aux couples féminins conduise tôt ou tard à une demande de maternité de substitution pour les couples masculins et donc à une instrumentalisation du corps humain.

Le vote populaire pourrait être programmé en septembre prochain.

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