Depuis le mois de mars, les frontières russes sont – sauf exception – fermées aux étrangers à cause de la pandémie de Covid-19. Trente bébés nés de mères porteuses sont ainsi bloqués à Saint-Pétersbourg, ont annoncé les autorités locales le 26 août. Leurs parents étrangers, pour la plupart originaires de Chine, ne peuvent pas les récupérer. 

Anna Mitianina, responsable chargée des droits des enfants de la ville de Saint-Pétersbourg a déclaré «avoir pris la situation sous son contrôle personnel». Elle affirme s’’être adressée au gouverneur de la deuxième ville de Russie afin qu’il aide à régler ce problème en coopération avec le consulat général chinois dans cette métropole, rapporte France Info.

La Russie est un des rares pays dans le monde à autoriser  le commerce autour de la gestation pour autrui (GPA). Certains dans le pays exigent la fin de cette pratique pour les couples non-russes. Au mois de mai déjà, les autorités ukrainiennes avaient révélé qu’une centaine de bébés nés de mères porteuses étaient bloqués en Ukraine à cause de la fermeture des frontières.

Sur un thème proche – France : Le collectif «Marchons enfants!» demande l’interdiction d’un salon faisant la promotion de la GPA