Le 12 juin, John Kerry s’est dit toujours inquiet du sort de Meriam Ibrahim Ishag. Dans un communiqué, le secrétaire d’Etat américain indique que la place de cette mère de famille soudanaise, condamnée à mort pour refuser d’abjurer sa foi chrétienne, est d’être chez elle avec ses deux enfants.
En outre, il appelle le gouvernement et la justice soudanais à respecter le droit fondamental de Mme Ishag à la liberté et à exercer sa religion. Il demande aux dirigeants d’abroger les lois contraires à la Constitution provisoire de 2005 et à la Déclaration des droits de l’homme.
Pour rappel, Meriam Ishag a été élevée par une mère chrétienne orthodoxe, son père musulman étant absent pendant son enfance. Elle est mariée à un ressortissant américain originaire du Sud Soudan et lui-même chrétien.