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Une ONG marocaine relance le débat sur la liberté de conscience et de religion

Au Maroc, plusieurs étrangers ont été expulsés ces dernières années en vertu de l’article 220 du code pénal. Celui-ci prévoit des peines d’emprisonnement et des amendes «pour quiconque emploie des moyens de séduction pour ébranler la foi d’un musulman ou pour le convertir à une autre religion». L’association…

Au Maroc, plusieurs étrangers ont été expulsés ces dernières années en vertu de l’article 220 du code pénal. Celui-ci prévoit des peines d’emprisonnement et des amendes «pour quiconque emploie des moyens de séduction pour ébranler la foi d’un musulman ou pour le convertir à une autre religion».
L’association laïque «Damir» (conscience) demande aujourd’hui que cette loi soit abrogée. Elle appelle aussi le ministre de l’Education à entreprendre une révision totale des manuels scolaires des élèves pour les débarrasser des «messages de haine et discrimination qu’ils véhiculent».
Dans un communiqué, Damir salue la résolution onusienne sur le liberté de religion et de conscience adoptée lors de la session du 10 au 28 mars, se réjouit que le Maroc n’ait pas émis de réserve et appelle le gouvernement à en tirer les conséquences en faisant une mention explicite de la liberté de conscience dans la Constitution marocaine.

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