Le 15 février, l’Assemblée nationale a adopté en première lecture le projet de loi sur la bioéthique. 272 députés ont voté pour et 216 contre.
L’Alliance pour les droits à la Vie estime qu’avec ce projet, de nouvelles dérives éthiques sont cautionnées, comme le dépistage accru du handicap en cours de grossesse, l’extension des dérogations en matière de recherche sur l’embryon, l’accès à l’AMP pour des couples non stables et la banalisation des dons de gamètes. Elle regrette notamment « le refus de reconnaître aux personnes nées de don de gamète le droit d’accéder à leurs origines biologiques». De son côté, la Fondation Lejeune s’inquiète des orientations eugénistes et utilitaristes du projet de loi. Relevant la «coïncidence indigne entre les dates de l’annonce médiatique du bébé médicament et celle du débat parlementaire», elle dénonce également l’emprise d’une forme de lobby de l’industrie procréatique sur le débat bioéthique.