La police nigériane a annoncé le 21 mars détenir des preuves contre 162 suspects chrétiens et musulmans. 41 sont accusés de «terrorisme» et d’«homicide». Les 121 restants de «détention illégale d’armes», «révolte» et «incendie». La police avait procédé à de nombreuses arrestations au lendemain du massacre de 500 chrétiens de 3 villages des environs de Jos, capitale de l’Etat du Plateau, au centre du Nigéria. Elle avait depuis enquêté afin de condamner les auteurs de ce massacre.
Les autorités nigérianes veulent désormais sévir afin d’empêcher un autre massacre. La police envisage de poursuivre les accusés devant les tribunaux.
500 chrétiens avaient trouvé la mort dans la nuit du 6 au 7 mars. Une ethnie d’éleveurs musulmans avait assassiné à coups de machette des chrétiens de trois villages proches de Jos. Ce massacre suit celui de janvier qui avait fait 300 morts, à majorité musulmane, dans et aux alentours de Jos.