Les parents adoptifs expulsés du Maroc le 8 mars affirment que le pays n’avait aucune raison de les forcer à partir. Le gouvernement marocain a accusé l’association «Village of Hope» (VOH) de prosélytisme, ce que les seize membres réfutent. «Il n’y a absolument aucun fondement juridique à l’action engagée contre VOH», a indiqué le groupe dans un communiqué le 11 mars. «Il a toujours été clair que les enfants seraient élevés dans un environnement musulman/chrétien mais aussi qu’ils seraient pleinement immergés dans leur culture marocaine en terme d’amour pour leur pays, de langue, d’éducation et de connaissance de l’islam». VOH a également rappelé que les autorités ont toujours eu connaissance de leur éthique chrétienne et qu’elles ont confié des enfants aux soins de VOH durant ces dix dernières années.
Le gouvernement marocain a défendu sa décision, en indiquant que les actions du groupe ciblaient les familles pauvres et leurs enfants, «en violation avec les procédures de la kafala (adoption) pour les enfants abandonnés ou orphelins».