Trois villages proches de Jos, au centre du Nigéria, ont commencé le 8 mars à enterrer leurs morts. 500 chrétiens de l’ethnie des Beroms, des cultivateurs sédentaires, ont été assassinés dans la nuit du 6 au 7 mars. Les victimes sont principalement des femmes et des enfants. Leurs corps mutilés ont été enterrés dans des fosses communes aux abords des villages.
Cet assassinat avait été et organisé et exécuté par des éleveurs musulmans de l’ethnie fulani. Ces derniers ont tiré des coups de feu pour faire sortir du village les chrétiens. Ils les ont ensuite tués à coups de machette.
95 suspects ont été arrêtés.
Une paix précaire s’est installée après que le vice-président, Jonathan Goodluck, a placé les forces de sécurité en «alerte rouge».