Skip to content

Pour l’ethnologue français François Bizot, on ne peut pardonner les crimes des Khmers rouges

Le 9 avril, au deuxième jour de sa comparution comme témoin dans le procès des dirigeants khmers, l’ethnologue François Bizot a jugé le pardon impossible. Il répondait ainsi à Kaing Guek Eav alias Douch, qui avait dès le début du procès reconnu sa responsabilité et demandé pardon aux…

Le 9 avril, au deuxième jour de sa comparution comme témoin dans le procès des dirigeants khmers, l’ethnologue François Bizot a jugé le pardon impossible.
Il répondait ainsi à Kaing Guek Eav alias Douch, qui avait dès le début du procès reconnu sa responsabilité et demandé pardon aux familles.
L’ethnologue français est un rescapé d’un camp dirigé par Douch. Il y a été détenu durant trois mois, en 1971.
Les quatre responsables des Khmers rouges risquent au maximum l’emprisonnement à perpétuité. La peine de mort avait été exclue comme sanction avant même le début du procès. Ce dernier est parrainé par l’ONU.
Deux millions de Cambodgiens ont perdu la vie sous les Khmers rouges.

Thèmes liés:

Publicité