Le 7 décembre s’est tenu à Berne (Suisse) un forum sur la liberté religieuse, organisé par le Groupe de travail pour la liberté religieuse de l’Alliance Évangélique Suisse. Le 10 décembre, une pétition signée par 8200 chrétiens sera remise à l’ONU à l’occasion des 60 ans de la Déclaration universelle des droits de l’homme.

«L’Alliance Évangélique Mondiale (AEM) est prête à travailler avec tous les hommes, de tous horizons, de toutes religions, de toutes cultures, quand il s’agit de défendre le droit humain à la liberté de religion», a déclaré lors de la rencontre Geoff Tunnicliffe, secrétaire général de l’AEM. Il a également établi que ce droit s’applique à toutes les personnes sans réserve, qu’il consiste en la liberté de changer de religion, d’enseigner ses enfants dans la religion de son choix et de démontrer publiquement sa foi personnelle.

Selon l’AEM, plus de cinquante pays voient cette liberté complètement bafouée. L’importance de prendre voix pour défendre cette liberté a été rappelée, et elle est de la responsabilité de différents milieux. L’ancien conseiller national Heiner Studer a réaffirmé l’importance des interventions au Parlement, même si l’intérêt pour le sujet n’est pas toujours très grand.

Le 10 décembre, pour le 60e anniversaire de la Déclaration des droits de l’homme, l’Association pour la liberté de religion adressera à l’ONU une pétition signée par quelques 8200 chrétiens de Suisse. Les signataires de cette pétition s’engagent à prier pour ceux qui subissent la persécution religieuse dans le monde entier. Ils attendent de l’ONU un plus grand engagement et une mise en œuvre de toutes les possibilités pour défendre la liberté de religion.

Ont également participé à la rencontre Marc Schinzel, collaborateur scientifique de l’Office fédéral de la justice ,Arie de Pater, Director Advocacy de Portes Ouvertes International, Annette Walder, présidente du groupe de travail pour la liberté religieuse (GLR), Christian Bibollet, du Groupe de travail Islam (GTI) du Réseau Évangélique, Roberto Simona d’«Église en Détresse» et le Dr Farhad Afshar, sociologue de développement et président de l’organisation faîtière pour la Coordination des organisations islamiques en Suisse (KIOS).