Plus d’une centaine d’églises brûlées, une douzaine de chrétiens tués et des milliers attaqués dans leurs maisons en Inde durant le mois qui vient de passer. Selon les sources, ces chiffres sont bien en dessous de la réalité.
Le 24 septembre, une douzaine de maisons appartenant à des chrétiens ont été détruites dans le district du Kandhamal en Orissa. Une église a été brûlée à Bangalore. Des attaques ont également été répertoriées dans des États voisins, Tamil Nadu et Kerala.
Les décisions de la Haute Cour d’Orissa le 27 août et de la Cour Suprême d’Inde le 3 septembre ont été perçues comme un signe d’espoir mais les mesures promises n’ont pas encore été suivies d’actions. Le 18 septembre, le Gouvernement central promettait également à quelques États, y compris Orissa, une protection aux citoyens victimes de «troubles internes», selon l’article 355 de la Constitution indienne.
La semaine dernière, le Premier ministre indien était en visite à Washington. Une centaine de manifestants se sont rassemblés devant la Maison Blanche pour protester contre les violences perpétrées contre les chrétiens en Inde. Plusieurs demandes avaient été adressées au président Bush afin qu’il aborde cette question durant la visite du Premier ministre qui avait pour objectif principal des accords sur la question nucléaire. On ignore encore si le sujet a été discuté par les deux hommes d’État.