Dans le village d’Ajaltoun au Nord-Liban, une escouade d’une vingtaine d’hommes a attaqué et vandalisé un nouvel édifice religieux appartenant à des protestants baptistes, brutalisant les fidèles qui s’apprêtaient à recevoir des réfugiés du Sud, le 22 août. Les aggresseurs étaient dirigés par le maire de la localité à majorité maronite, sous le regard de la police. Contacté pour expliquer ces actes de violence, l’évêque maronite a expliqué que les Baptistes n’avaient rien à faire ici, parce que le village était maronite, et qu’il avait été question de constuire non une Église mais une simple résidence. Pas du tout d’accord, le délégué baptiste pour la Syrie et le Liban a rétorqué que ses fidèles pouvaient célébrer ou construire où ils voulaient et qu’il n’y avait pas besoin de permissions spéciales pour le faire au Liban.
Les maronites sont des catholiques de rite oriental. Cet incident fait suite à plusieurs semaines de relations houleuses entre baptistes et maronites dans la localité.