La détention du directeur indien de l’ONG Emmanuel a été prolongée hier de trois jours à Kota (Rajasthan). Une délégation de Conseil Chrétien de Toute l’Inde (All India Christian Council) a déposé auprès du premier ministre un rapport dénonçant la manière dont le gouvernement local du Rajasthan harasse les chrétiens à cause des pressions qu’il subit de la part du parti au pouvoir, le parti fondamentaliste hindou (BJP). L’espoir est désormais de mise puisque le premier ministre Manmohan Singh a décidé d’investiguer le cas personnellement.
Pendant une visite de trois jours à Kota qui s’est achevée mardi, la délégation a rencontré Samuel Thomas, directeur d’Emmanuel Mission International, en prison. Samuel Thomas a indiqué qu’il n’avait pas subi de mauvais traitements, mais qu’il était inquiet pour les enfants et les malades accueillis dans les hôpitaux et les orphelinats d’EMI. À l’hôpital, la délégation a trouvé des patients en manque de soins à cause de la présence de la police. L’hôpital a été menacé de fermeture et le personnel d’arrestations si le travail médical se poursuivait.