Pour 2005, il relève quatre tendances principales au niveau des individus:
Premièrement, la croissance du dynamisme social et associatif. Les évangéliques sont le groupe social dont la vie quotidienne est la plus déterminée par leur affiliation religieuse. Ils reçoivent une attention médiatique qui peut paraître disproportionnée par rapport à leur importance numérique.
Deuxièmement, les proportions de l’«illettrisme biblique» que Barna juge critique. Cette ignorance révélée par ses recherches, avance George Barna, est d’autant plus importante que les sondés sont jeunes.
Troisièmement, l’émergence de chrétiens radicaux, assoiffés de spiritualité, qui n’ont pas trouvé ce qu’ils cherchaient dans leur Église locale et qui réorganisent leur environnement (fréquentations et agenda) dans ce but, en développant des formes de cultes alternatifs dans des petits groupes ou sur leur place de travail. Barna estime que vingt millions de personnes sont concernées.
Quatrièmement, les approches de la vie chrétienne qui caractérisent les jeunes adultes: empiriques, à la recherche de formes nouvelles, communautaristes et très créatifs en matière de témoignage chrétien et de langage. Barna prédit que les tensions avec les habitudes de générations de croyants plus âgés pourraient donner lieu à un réel conflit dans les cinq ans à venir.