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Coronavirus: Le RES invite les Eglises à la responsabilité pour endiguer la propagation

© © Food and Drug Administration
En Suisse, les manifestations de plus de mille personnes restent interdites. Mais l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) recommande aux organisateurs de rassemblements de plus de 150 personnes d’évaluer les risques avec l’autorité cantonale compétente, relaie le Réseau évangélique suisse (RES) le 6 mars. Et de conseiller aux Eglises et organisateurs d’événements chrétiens de se rendre sur les sites de leur canton pour vérifier si celui-ci n’a pas fixé des limites différentes.

En Suisse, les manifestations de plus de mille personnes restent interdites. Mais l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) recommande aux organisateurs de rassemblements de plus de 150 personnes d’évaluer les risques avec l’autorité cantonale compétente, relaie le Réseau évangélique suisse (RES) le 6 mars. Et de conseiller aux Eglises et organisateurs d’événements chrétiens de se rendre sur les sites de leur canton pour vérifier si celui-ci n’a pas fixé des limites différentes.

«Indépendamment de la limite de 150 personnes, c’est-à-dire aussi lors de manifestations religieuses avec moins de participants, il est nécessaire d’informer activement les participants sur les recommandations actuelles de l’OFSP pour réduire le risque de transmission», ajoute l’organisation faîtière des évangéliques en Suisse.

Il s’agit de conseiller aux plus de soixante-cinq ans et aux personnes souffrant de maladies cardiovasculaires, respiratoires, de cancer ou de maladies affaiblissant le système immunitaire de rester à la maison. De même pour les personnes présentant des symptômes de grippe (fièvre, toux). Il est aussi recommandé de garder une certaines distance les uns des autres, d’utiliser une pièce plus grande et d’éviter tout rituel de bienvenue, comme se serrer la main. Sans oublier les mesures d’hygiène déjà relayées.

«Le RES est conscient de la tension possible entre le désir de maintenir autant que possible les activités de l’Eglise, surtout dans ces temps difficiles, et le devoir d’agir de manière responsable. La vie spirituelle ne doit pas s’arrêter dans cette situation particulière et la priorité doit être donnée à la protection de la santé des participants», commente le Réseau évangélique suisse, ajoutant que les Eglises ont déjà été amenées par le passé à expérimenter d’autres formes de communion et de culte.

Le RES estime que les périodes de bouleversement ou de crise obligent à quitter les sentiers battus et à essayer de nouveaux formats. «Peut-être qu’une pratique chrétienne habituelle telle que la Cène, une bénédiction ou un repas commun peut se déployer dans une dynamique différente et présenter une bénédiction inattendue», conclut-il.

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