Le label «Cèdre du Liban» d’Eglise verte a été décerné en tant que reconnaissance nationale à la paroisse protestante de Graffenstaden, en Alsace, a informé l’organisation le 13 octobre. C’est le résultat d’un long cheminement de conversion écologique de cette Eglise, qui a débuté ses efforts en 2019. Celle-ci a obtenu plusieurs labellisations avant de franchir, avec «Cèdre du Liban», le plus haut degré après «Lis des champs», «Cep de Vigne» et «Figuier». Trois conditions sont nécessaires pour  l’obtenir. Tout d’abord, il s’agit d’atteindre un résultat de 75% dans les cinq domaines d’actions en faveur de l’environnement menant à un éco-diagnostic des paroisses: «célébrations et catéchèse», «bâtiments», «terrains», «engagement local et global» et «modes de vie».

La plantation d’un symbole

La deuxième condition est de prévoir un programme d’actions annuel concernant ces cinq domaines. Enfin, l’Eglise a dû s’engager à aider les autres communautés dans leur cheminement au sein du projet Eglise verte. La journée de remise du titre a été rythmée par des conférences et une célébration œcuménique et s’est clôturée par la plantation d’un cèdre du Liban, symbolisant l’engagement chrétien pour la sauvegarde de la Création.

La paroisse de Graffenstaden, nommée précisément l’«Eglise sous les platanes», a donc réalisé de nombreuses actions en faveur de la biodiversité, comme l’aménagement d’espaces extérieurs pour prioriser la vie animale et végétale, ou encore sa participation à des programmes nationaux de protection de la nature. Un nichoir pour faucons a même été installé dans le clocher de l’église. Alexis Guerit, secrétaire général de l’association Eglise verte, témoigne dans la publication: «L’action de la communauté protestante de Graffenstaden est exemplaire. Elle illustre comment une communauté peut, collectivement, s’engager dans le soin de la Création, repenser son organisation et renouveler sa relation au monde.»