Le label Eglise verte s’ouvre à une quatrième catégorie de public. Après celui pour les familles, «Pollen» pour les collèges et lycées, et pour les jeunes majeurs, le label existe pour les structures associatives depuis le 24 juin. Il s’adresse ainsi aux associations loi 1901 de «petite ou grande taille ayant une activité de solidarité, d’action sanitaire, sociale ou autre». La démarche a vocation à impacter acteurs, bénéficiaires et donateurs des structures qui veulent vivre une transition écologique, même a minima.

Cinq niveaux de progression

Le label encourage les associations à se lancer. Il ne nécessite pas des résultats immédiats mais vise avant tout à récompenser la démarche. «Un premier pas, même petit, mais réussi, peut en amener un autre et conduire peu à peu à une conversion écologique plus ambitieuse», indique l’organisme dans sa présentation. Il existe ainsi cinq niveaux de label. Le niveau initial s’obtient après avoir inscrit l’association en ligne en répondant aux questions préalables. Un éco-diagnostic permet progressivement d’évaluer les échelons gravis. Le plus haut niveau s’intitule Cèdre du Liban, le plus petit, Graine de sénevé.

Pour rappel, le label Eglise verte a été lancé en 2017, soutenu par la Fédération protestante de France, le Conseil des Eglises chrétiennes en France, la conférence des évêques de France et l’assemblée des évêques orthodoxes. «Le label n’est pas une fin en soi mais un outil d’encouragement et de progression», décrivent les porteurs du projet. Le label doit être renouvelé chaque année. En 2021, plus de 600 communautés l’ont obtenu.