Etats-Unis: Un pasteur heureux de la tuerie d’Orlando
Quelques heures après la fusillade d’Orlando, le pasteur Roger Jimenez, de Sacramento (Californie), a regretté du haut de la chaire que le tireur n’ait pas fait davantage de victimes. «La tragédie, c’est que la plupart d’entre eux ne sont pas morts. Je suis assez fâché qu’il n’ait pas terminé le travail. Parce que ces gens sont des prédateurs». Expliquant qu’il n’est pas naturel qu’un homme soit attiré par un autre homme, il a aussi estimé que les homosexuels sont des pédophiles et que cinquante d’entre eux ont été tués, pour le bien de la société. Autre phrase choc: «J’aimerais que le gouvernement les rassemble, qu’il les place devant un mur, qu’il mette un peloton d’exécution en face d’eux pour qu’il leur explose la tête». Les propos de Roger Jimenez ont fait le tour de la planète, et les évangéliques s’en sont majoritairement désolidarisés.