Skip to content

Exposition «Apocalypse» à Paris, l’imaginaire d’hier et d’aujourd’hui

© BnF, Réserve des livres rares - Manuscrit «Apocalypsis» (1462)
A travers 300 œuvres, l’exposition «Apocalypse» permet au spectateur d’explorer l’influence du dernier texte de la Bible dans l’art et l’imaginaire commun au fil des siècles, jusqu’à aujourd’hui.
Charlotte Moulin

Depuis le 4 février et jusqu’au 8 juin, la BnF (Bibliothèque nationale de France) propose une exposition sur l’Apocalypse à la bibliothèque François Mitterrand, quai François Mauriac à Paris. «Un mot obscur, qui fait peur, un mot qui parle de la fin du monde. Il n’en finit pas de résonner depuis deux mille ans dans notre culture et nos sociétés occidentales quand survient une catastrophe majeure, et aujourd’hui encore, en fond de nos angoisses climatiques. Et pourtant… Ce mot signifie révélation, dévoilement», souligne la présentation de l’exposition.

A travers l’art ancien et moderne

Publicité

Prenant le contre-pied de ce que ce mot, «apocalypse», peut actuellement suggérer dans l’imaginaire collectif, l’initiative a pour but de décrire «le texte apocalyptique le plus célèbre de l’Occident» d’hier à aujourd’hui en mettant en lumière son sens originel, «le sens positif d’une révélation plutôt que d’une fin tragique». Pour cela, le spectateur a de quoi nourrir sa réflexion sur le texte comme sur la façon dont il a été interprété et illustré à travers le temps: manuscrits, sculptures, gravures -dont la série de gravures sur bois qu’Albrecht Dürer y a consacrée au 16e siècle- et autres fragments d’oeuvres rares, mais aussi photographies et extraits de films permettent une lecture d’ensemble. En tout, 300 pièces sont exposées.

Les organisateurs ont également souhaité retracer «comment cet imaginaire s’est consolidé et à continué d’influencer notre époque», jusqu’aux œuvres de fiction post-apocalyptiques d’aujourd’hui. L’exposition «Apocalypse – Hier et demain», réalisée avec la participation du Centre Pompidou, a été mise au point en partenariat avec Télérama, la revue Connaissance des Arts, Arte, Le Monde, France Culture et la Cinémathèque française. Un tarif plein coûte 15 euros et il est vivement recommandé de réserver.

Thèmes liés:

Publicité