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Les Églises libres de Suisse alémanique s’opposent au travail le dimanche

Un couple se promène avec ses deux enfants à la campagne
© Halfpoint / Getty Images
Les Eglises libres de Suisse alémanique s'opposent aux exceptions à l'interdiction du travail dominical. Elles défendent le dimanche comme un temps essentiel de repos, de spiritualité et de vie sociale.
Charlotte Moulin

Les Eglises libres de Suisse alémanique (Freikirchen.ch) se sont prononcées contre les exceptions à l’interdiction de travailler le dimanche. Selon les responsables de la faîtière, cela «ne répond pas à un besoin social impérieux». Dans un communiqué du 11 décembre, le président de Freikirchen.ch, Peter Schneeberger, déclare en outre que «des valeurs centrales sont associées au dimanche, valeurs qui revêtent une importance particulière, tant sur le plan social que religieux».

Cette coupure nette de fin de semaine offre à la société un jour commun de «respiration» et de repos nécessaire pour structurer la semaine, poursuit le texte, séparant le travail des loisirs et de la vie personnelle, familiale et sociale.Il souligne également que cette journée chômée laisse le temps aux Suisses d’assister à un service religieux.

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L’initiative parlementaire «Assouplir les conditions encadrant le télétravail», déposée par l’Argovien Thierry Burkart, président du PLR, se positionne à l’encontre de ses principes sur ce point. Freikirchen.ch salue toutefois «la volonté de la commission de favoriser la conciliation entre vie professionnelle et vie privée» -l’objectif général des délibérations en cours au Parlement étant de permettre aux employés de disposer d’une plus grande marge de manœuvre. Et ainsi, «de favoriser la conciliation de la vie professionnelle et de la vie familiale». Mais pas le dimanche.

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