Le 15 juin marque la Journée mondiale de la faim. A cette occasion, l’ONG humanitaire chrétienne Compassion dresse un bilan de ses actions face à l’une des «pires crises alimentaires de l’histoire moderne», précipitée depuis 2019. Dans un communiqué, l’organisme souligne notamment l’impact considérable de la faim sur le développement physique et cognitif d’un enfant, «une priorité» tandis qu’il «redouble d’efforts» dans sa mission. Entre juillet 2022 et mars 2024, les partenaires locaux ont ainsi pu distribuer plus de 1 360 000 réserves de nourriture à près de 276 000 familles. «Lorsqu’ils ont intégré le programme de parrainage de Compassion, 25% des nouveaux participants souffraient d’un retard de croissance, conséquence dévastatrice d’une mauvaise alimentation in-utero et dans la petite enfance.»

Un soutien global

Bien que ce ne soit pas sa seule manière d’agir, l’ONG fonctionne en effet avec des parrainages d’enfants en Afrique, Asie, Amérique du Sud, Amérique centrale et aux Caraïbes. Les enfants sont pris en charge dans leur globalité dans des centres d’accueil gérés par des chrétiens locaux engagés. Ils y trouvent une oreille attentive. Ils sont aussi scolarisés ou re-scolarisés et sensibilisés, sans exigences, à l’espérance chrétienne. Les nombreux parrains et marraines apportent actuellement un soutien à 2,3 millions d’enfants, à qui ils peuvent écrire.

Compassion est devenu l’une des plus grandes ONG chrétiennes d’aide et de développement de l’enfant, en travaillant en tout avec plus de 8600 Eglises partenaires dans vingt-neuf pays. L’ONG est active en Suisse depuis vingt ans. En France, le Service d’entraide et de liaison (SEL) en est partenaire.

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