Sport: L’ancienne championne Jacqueline Schneider soutient les athlètes aux Championnats du monde d’athlétisme
Depuis le 19 et jusqu’au 27 août, du début à la fin des Championnats du monde d’athlétisme 2023 à Budapest, en Hongrie, Jacqueline Schneider aura proposé avec ses équipiers son assistance d’aumônière expérimentée auprès des sportifs. Ils proposent leurs prières, un lieu d’accueil dans une chapelle et des études bibliques. Quatorze fois championne suisse de plongeon, finaliste des Jeux olympiques de Sydney en 2000 et quatrième au Championnat du monde de natation de Perth (Australie) en 1998, la Zurichoise de 51 ans, comme son époux Jörg Walcher avec qui elle a créé le site Beyond Gold, se voue à cette mission depuis vingt ans.
Apaiser les pressions
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«Beaucoup d’athlètes sont ouverts, et de toutes croyances. Ils aiment que l’on prie pour eux et ils apprécient les études bibliques. J’en ai vu de plus en plus être réceptifs aux paroles de Jésus, et c’est génial!» explique-t-elle avec enthousiasme à Evangeliques.info. Si la plupart de ceux qui viennent d’eux-mêmes à la chapelle sont chrétiens, «d’autres croient en quelque chose de plus grand ou à un Dieu mais ils ne connaissent pas Jésus-Christ. Ils ne savent pas exactement qui est ce Dieu.» Néanmoins, les uns comme les autres sont soumis à une pression intense.
Les aumôniers proposent également la prière au un-à-un. Souvent, c’est lorsque les athlètes sont devant une compétition individuelle qu’ils souhaitent être ainsi accompagnés, pour se libérer des tensions qu’ils ressentent. Jacqueline Schneider est également sollicitée après, quand certains veulent remettre à Dieu tout ce qu’ils viennent de vivre et le remercier. «Nous sommes là pour eux tous, pour les encourager et les aider là où ils en sont avec leurs croyances. Nous leur faisons savoir qu’il y a un Dieu qui, depuis les cieux, prend soin de leur vie, et leur partageons ce que nous croyons en tant que chrétiens.»
Un intérêt spontané pour la prière
L’aumônière raconte son étonnement quand un matin, en arrivant durant un petit déjeuner, des athlètes anglophones lui ont directement demandé de prier. «C’était comme une aventure pour eux, et ils ont vraiment apprécié. Je n’ai pas dû chercher quelqu’un qui avait besoin d’un appui spirituel, ou être dans une position qui ressemblerait à quelqu’un qui dirait: “J’ai quelque chose à vendre, je suis là!” C’était comme dans un film.» En effet, Jacqueline Schneider a eu ensuite beaucoup d’autres occasions pour épauler ces sportifs reconnaissants.
Elle relate aussi que lorsqu’elle était elle-même sportive de haut niveau, elle croyait bien qu’il y avait un Dieu. «Celui de la Bible, mais je ne lisais pas la Bible donc je ne connaissais pas ce Dieu», sourit-elle. C’est à cause de la pression qui pesait sur elle qu’elle a fini par littéralement crier à Dieu avant le championnat du monde de 1998, tant elle avait peur. Ratant de peu la médaille d’argent et avec un sentiment de vide persistant, la plongeuse surmenée a cependant continué de développer sa relation avec un Dieu devenu réel pour elle, et bientôt trouver en lui son bonheur.
Cette fois-ci, son mari Jörg Walcher accompagne les sportifs de Budapest à distance, depuis la Suisse. En revanche, il était sur place du 6 au 19 février dernier à Courchevel aux Championnats du monde de ski alpin. Prochaine étape: les Jeux olympiques de Paris en 2024.
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