Suite à l’appel de l’ONU à dépénaliser l’interruption volontaire de grossesse (IVG) au Costa Rica, l’alliance évangélique nationale a exprimé son refus dans un communiqué du 10 août. Le groupe chrétien considère que le programme de l’organisation internationale et son idéologie politique sont «dévastateurs». C’est pourquoi elle demande à son gouvernement de «respecter et protéger le droit fondamental à la vie de toute personne, en particulier celui de l’enfant à naître».

En effet, l’IVG est autorisée sur le territoire à la seule condition que la vie de la mère soit en danger, car «un enfant est considéré comme une personne depuis la conception», selon l’article 2 du code de l’enfance et de l’adolescence du Costa Rica. Par ailleurs, les directives de l’ONU sont considérées par certains chrétiens comme une atteinte à l’indépendance de ce pays d’Amérique centrale, dans lequel les évangéliques représenteraient 25% de la population. «De toute évidence, cette demande manque de respect et menace notre souveraineté en tant qu’Etat», peut-on lire dans le communiqué publié sur Facebook. 

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