Cette année l’événement a beaucoup fait parler de lui et pour cause, les participants étaient nombreux du 6 au 14 mai. «Les médias annoncent 40 000 personnes, ce qui reste un mystère pour nous», avait affirmé juste avant Mario Holderbaum, le secrétaire de la mission Vie et lumière, à Evangéliques.info. En effet, ce chiffre n’a pas été confirmé par les organisateurs. Par ailleurs, cette situation soulève un point important que relève le pasteur: «Comment refuser à des croyants de venir aux réunions de prière, de venir louer Dieu?»

Le terrain de 130 hectares appartient à l’association depuis 1988 mais cette année, particulièrement, le manque de place s’est fait ressentir. «Nous avons fait une demande auprès des propriétaires alentour, pour louer leur champs pour une semaine, avec en contrepartie une somme d’argent conséquente», déclare Mario Holderbaum. Depuis des années les organisateurs sollicitent les autorités pour des aides dans l’organisation de l’événement. Jusque dans les années 2010, des services sur place étaient mis à disposition. Maintenant tout se passe au centre-ville de Gien pour les différents besoins de chacun, ce qui crée un trafic dense. Malgré ces dissonances avec les autorités locales, le secrétaire du rassemblement évangélique affirme: «Nous n’allons pas nous arrêter là-dessus, nous sommes des chrétiens avant toute chose».

Des incertitudes pour le rassemblement d’août

En août prochain doit se tenir la deuxième grande rencontre évangélique tzigane de l’année. Pour celle-ci, l’association souhaite avoir un terrain autre que celui de Nevoy. «Avant, l’Etat fournissait un grand terrain et en 2017, Monsieur Manuel Valls s’était engagé à nous donner tous les ans des espaces pour notre rassemblement d’août.» Entre-temps et dans une même volonté, les maires de Gien et de Nevoy ont entrepris un recours auprès de l’Etat afin que ce second événement ait lieu ailleurs, dans un lieu adapté pour recevoir les milliers de personnes attendues, a informé France Bleu. Malgré tout, les organisateurs restent positifs, et ils attendent le même nombre de personnes qu’en mai pour cette prochaine occasion, dont le lieu reste encore incertain.  

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