Le 24 avril, la police kényane dénombrait déjà 73 morts en lien avec un culte «chrétien» où les fidèles étaient persuadés de devoir «jeûner jusqu’à la mort afin de rencontrer leur Créateur».

La police a fait une descente dans la forêt de Shakahola à la mi-avril, non loin de la côte est du pays, après avoir reçu des informations inquiétantes par des habitants locaux et des militants des droits de l’homme, relate VOA Afrique. Des dizaines de corps ont commencé à être exhumés sur le terrain qui appartient au chef de la secte, et les fouilles continuent. Paul Mackenzie Nthenge s’est rendu de lui-même aux autorités le jour-même, mais ses partisans de l’Eglise internationale de la Bonne nouvelle sont toujours recherchés. Il est par ailleurs déjà poursuivi dans l’affaire du décès de deux enfants présumés morts de faim, et pour «radicalisation».

La police a secouru sur place une trentaine de personnes affamées qui ont été hospitalisées, mais plusieurs d’entre elles ont succombé à la malnutrition peu après. Toutes n’étaient pas d’accord pour quitter la secte. Le président du Kenya William Ruto dénonce l’œuvre de «terroristes».

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