La Conférence mondiale sur l’avenir des anglicans s’est ouverte le 17 avril à Kigali (Rwanda), sur fond de tensions et de profondes divisions théologiques. Néanmoins, l’archevêque Foley Beach a immédiatement tendu la main à Justin Welby. «Malheureusement, le cœur brisé, nous devons dire qu’à moins que l’archevêque de Cantorbéry ne se repente, nous ne pouvons plus le reconnaître comme le premier parmi ses pairs et le chef spirituel de la Communion anglicane», a livré l’archevêque de l’Eglise anglicane des Etats-Unis. Il regrette en effet la direction prise par l’Eglise d’Angleterre en bénissant les couples homosexuels.

Par ailleurs, l’américain a pris à partie les anglicans d’Ecosse, du Pays de Galles, du Brésil, de Nouvelle- Zélande et en Polynésie, au Canada ainsi que l’Eglise épiscopale des Etats-Unis. Il les invite également à «retourner à l’enseignement de la Parole de Dieu». Toutefois, il n’a pas uniquement visé ce choix et s’est inclus dans ce processus de repentance. «Les péchés sexuels ne sont pas les seuls péchés dans la Bible. […] Dieu me montre constamment [les miens]. A moins que je ne me repente, j’éteins le Saint-Esprit dans ma vie et mon ministère», a lancé le deuxième primat. Par ce discours d’ouverture, Foley Beach prône donc l’apaisement, alors qu’un schisme est intervenu dans l’Eglise anglicane ces dernières semaines.