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États-Unis: Un parent demande le retrait de la Bible d’un lycée à cause d’éléments «pornographiques»

Quelqu'un prend un livre sur l'étagère d'une bibliothèque
© Piqsels
Dans l’Utah, de plus en plus de parents demandent la suppression ou la révision de livres «à caractère sexuel» des bibliothèques scolaires. Une demande est en cours concernant la Bible, au motif qu’elle contiendrait des éléments «pornographiques».

En moins de 30 jours, un district scolaire de l’Utah a reçu 81 demandes de révision ou de retrait de livres se trouvant dans les bibliothèques des écoles, dont la Bible, a relaté son porte-parole Christopher Williams le 25 mars au Christian Post. Cette vague suit l’entrée en vigueur ce mois-ci d’une nouvelle loi locale qui exclut les «descriptions ou représentations de relations sexuelles illicites», «l’immoralité sexuelle ou une figure nue ou partiellement dénudée». Un parent d’élève avait devancé cette interdiction en demandant en décembre dernier que la Bible soit retirée des étagères d’un lycée, invoquant un caractère «pornographique».

Il -ou elle, ses informations personnelles restant masquées- avait étayé sa requête avec une liste de 130 passages et versets où il relève «inceste, onanisme, bestialité, prostitution, mutilations génitales, fellation, sextoys, viol et même infanticide».

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De la Genèse à l’Apocalypse

Certains des versets bibliques référencés dans la demande comprennent plusieurs lois pour le peuple d’Israël données à Moïse au mont Sinaï. Par exemple, Lévitique 18, 22 («Tu ne coucheras point avec un homme comme on couche avec une femme»), Deutéronome 27, 20-23 («Maudit soit celui qui couche avec la femme de son père»; «Maudit soit celui qui couche avec une bête quelconque») et Juges 19, 22-29, qui relate un viol collectif suivi d’un meurtre. Plusieurs versets des Evangiles y sont également répertoriés, comme: «Car c’est du cœur que viennent les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, les impudicités, les vols, les faux témoignages, les calomnies» (Mat. 15, 19). Les extraits sont tirés de l’ensemble de la Bible.

Cependant, la cause n’est pas gagnée concernant ces demandes de retrait et de révision, puisque la loi précise que ces définitions ne s’appliquent à aucun matériel ayant «une valeur littéraire, artistique, politique ou scientifique sérieuse pour les mineurs», la Bible pouvant entrer dans l’une ou l’autre de ces catégories.

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