Les évangéliques ont obtenu gain de cause. Après un échange avec le Conseil évangélique de Madrid, le parti politique Vox a retiré sa proposition de suppression de la Fondation Pluralisme et coexistence le 14 mars. Celle-ci a en effet généré un malaise parmi les évangéliques, musulmans et juifs. Les chrétiens ont ainsi demandé à rencontrer les dirigeants du groupe parlementaire, Iván Espinosa et Rocío de Meer.

En janvier, Vox a qualifié la Fondation de promouvoir «des confessions qui sont, dans certains cas, hostiles à la coexistence démocratique et violent la dignité des femmes». Sans viser directement une confession, les politiciens d’extrême droit se sont attirés les foudres. Mécontents de la formulation, les évangéliques ont pu rassurer les politiciens sur le rôle important de cette Fondation. «Après un dialogue au cours duquel nous avons pu expliquer le travail de la Fondation, qui a été si bénéfique pour le monde évangélique, Iván Espinosa de los Monteros (porte-parole du groupe Vox au Congrès) s’est excusé pour les déclarations. Il a donné une explication et s’est mis à notre disposition», a déclaré la Fédération des Eglises et entités évangéliques d’Espagne (FEREDE).