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France: Les intérêts économiques des mutuelles de santé favorables à l’euthanasie

Une personne fait ses comptes à l'aide d'une calculette.
© Pexels
L’alliance Vita dénonce les intérêts purement économiques des mutuelles de santé qui se positionnent pour la légalisation de l’euthanasie. L’organisme évoque également une pression sociale sur les patients qui se sentiraient finalement inutiles.
Evangéliques.info

La Mutuelle générale de l’Education nationale (MGEN) a publié récemment les résultats d’une enquête Ifop accompagné d’un «Manifeste Fin de vie», en soutien à la légalisation de l’euthanasie. Le congrès annuel de la Mutualité française, porte-parole des mutuelles qui la composent auprès des pouvoirs publics et des agents de santé et de la protection sociale, verra par ailleurs se concerter plusieurs représentants d’instances pro-euthanasie le 8 septembre prochain.

Dans une publication du 10 août, l’alliance VITA interroge donc le rôle des mutuelles de santé qui se positionnent pour l’euthanasie, et dénonce des intérêts purement économiques. Selon l’association de protection de la vie humaine, l’essence des mutuelles de santé est de s’engager aux côtés de leurs adhérents, pour les soutenir «dans toutes les situations difficiles d’accompagnement de la vie quand elle devient plus fragile», et non de favoriser leur décès.

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Un «devoir de mourir»?

La psychologue Marie de Hennezel, engagée de longue date pour l’amélioration des soins palliatifs, dénonçait quant à elle en 2020 un «glissement du “droit de mourir” au “devoir de mourir”» pour les patients qui ressentiraient une pression sociale à cause d’un sentiment d’inutilité. L’alliance VITA rappelle en outre les propos «indécents» du philosophe André Comte-Sponville en 2016: «La moitié de ce que dans notre existence, nous allons coûter à la Sécurité sociale, nous le lui coûterons dans les six derniers mois de notre vie.»

Les personnes en soins palliatifs sont en outre très peu nombreuses à vouloir bénéficier de l’aide active à mourir. Ces services, dont la vocation est notamment de prendre en charge les douleurs intenses, ne sont d’ailleurs pas encore pleinement opérationnels sur l’ensemble du territoire français, et par endroits complètement absents, notamment en régions rurales.

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