Lancée en septembre 2019, la Journée internationale du pardon (JIP) gagne chaque année des partisans. Malgré deux ans perturbés par la crise sanitaire mondiale, plus de 300 événements dans une vingtaine de pays ont été recensés depuis la création de l’initiative. En effet, l’Association Pardon International (API), aconfessionnelle, propose à toute personne d’inscrire sur son site internet une action qu’elle aura mise en place autour de cette thématique pour le dimanche 18 septembre.

«Seigneur, combien de fois pardonnerai-je à mon frère?»

«Quelle que soit [son] orientation religieuse, philosophique ou spirituelle», chacun est ainsi invité à aménager un temps particulier, seul ou ensemble, de façon plus ou moins festive selon les goûts. Il existe en effet de multiples manières d’aborder le pardon, expliquent les membres de l’association. La JIP peut ainsi prendre la forme de concerts, de projections de films et documentaires, de veillées de prière, de conférences, de temps méditatifs, etc. «Soyons tous cette goutte d’eau qui va faire que l’océan se transforme en quelque chose de beau et de grand», convient Roger Baumann et Marc-Antoine Tschopp, du Comité d’organisation. Selon eux en pardonnant un tord, «les yeux s’illuminent, les cœurs s’apaisent, les sourires resplendissent et les blessures émotionnelles se soignent.»

La Bible donne elle aussi de multiples exemples de pardon, comme les versets 21 et 22 de l’Evangile de Matthieu: «Alors Pierre s’approcha de Jésus et lui dit: « Seigneur, combien de fois pardonnerai-je à mon frère, lorsqu’il péchera contre moi? Est-ce que ce sera jusqu’à 7 fois? » Jésus lui dit: « Je ne te dis pas jusqu’à 7 fois, mais jusqu’à 70 fois 7 fois ».»