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Espagne: Nomination de la première femme pasteure de Cordoue

La pasteure Elena Moiche parle, Bible dans une main et micro dans l'autre
© Angel Bea / Facebook - Elena Moiche
Âgée de 52 ans, Elena Moiche est devenue, le dimanche 29 mai, la première femme ordonnée pasteure à Cordoue, dans le sud de l'Espagne. Elle assumait déjà cette fonction officieusement dans son Eglise évangélique Betesda.
Evangéliques.info

L’Andalouse Elena Moiche se souviendra longtemps du 29 mai. Psychologue de métier «jusqu’à ce que le Seigneur secoue [sa] vie, [l]’appelant au ministère», elle est désormais reconnue comme pasteure de l’Eglise évangélique Betesda. Un événement historique, car elle est la première femme officiellement ordonnée à titre personnel dans la province, souligne Protestante Digital. Officieusement au même poste depuis de longues années et membre du conseil pastoral depuis 2020, ses fonctions changeront peu.

Elena Moiche a exercé son travail de psychologue auprès des mineurs, puis pendant 7 ans dans un centre de toxicomanie. Avec son mari, elle a également un ministères auprès des couples, et a fondé en 2017 un organisme pour les femmes violentées ou en situation précaire. Ils dirigent également une banque alimentaire près de l’Eglise.

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«Il ne s’agit pas de nommer une personne pour occuper un poste»

«Il ne s’agit pas de nommer une personne pour occuper un poste, mais de reconnaître la place, la responsabilité et le service qu’elle assure depuis longtemps», note le pasteur et président du conseil de Betesda, Angel Bea. Pour officialiser la reconnaissance de ce ministère, l’Eglise a invité Asun Quintana. Elle est elle-même pasteure de l’Eglise de l’Assemblée de Madrid.

Les membres du Conseil de l’Eglise Betesda prient pour la pasteure Elena Moiche (Photo: Angel Bea / Facebook)

La pasteure madrilène a prêché pour l’occasion sur le personnage de Débora, l’unique femme juge nommée dans la Bible. Asun Quintana l’a ainsi présentée comme la «première aumônière militaire», pour son rôle auprès du chef de guerre Barak dans la libération du peuple d’Israël. «Barak n’était pas un lâche, comme certains l’interprètent, [mais] un homme courageux. Il savait écouter les conseils d’une femme. A l’époque, il allait à contre-courant culturel. Aujourd’hui, l’Eglise a besoin de plus de Barak et de Débora», assure Asun Quintana.

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