La Cour suprême d’Espagne confirme son opposition à la gestation pour autrui (GPA). Dans une sentence rendue le 5 avril, elle estime que la GPA est «préjudiciable à l’intérêt supérieur des mineures et exploite les femmes de manière inacceptable», rapporte la presse locale. Le tribunal espagnol a de la sorte tranché le cas d’un couple, qui avait fait appel à une mère porteuse au Mexique, notifiant que l’intégration familiale des mineurs nés illégalement par GPA devront systématiquement passer par un processus d’adoption.

Selon le tribunal, femmes et enfants sont «traités comme de simples objets» dans ce cadre. «Les contrats de maternité de substitution sont donc clairement contraires à notre ordre public», précise encore la Cour suprême. Les juges concluent: «La maternité de substitution commerciale viole les droits fondamentaux reconnus dans la Constitution et dans les accords internationaux sur les Droits de l’homme.»