La Drôme a déjà accueilli plus de 200 réfugiés. Auparavant, la préfecture de Valence avait déjà désigné le diaconat protestant comme association de référence, pour coordonner l’arrivée des Ukrainiens dans le département. «Nous avons été en contact direct avec 124 personnes dont 40 familles», livre Jean-Jacques Bosc, président de la structure caritative et sociale, à Peuple Libre. La plupart d’entre eux, très majoritairement des femmes et des enfants ainsi que des personnes âgées, est logée chez des particuliers.

«Un état de grand épuisement»

Le diaconat a en outre reçu 684 propositions d’hébergement. Chaque foyer volontaire a été visité en amont, afin de «sécuriser chaque hébergement», et «apporter de la stabilité aux Ukrainiens, qui arrivent souvent dans un état de grand épuisement et de sidération», indique pour sa part Marie-Anne Laffond, directrice générale, au journal local. L’association référente garde aussi un lien régulier avec les familles. Il se fait notamment via la distribution de colis alimentaires le vendredi.

Toutefois, le rôle du diaconat protestant ne s’arrête pas là. Dans ses locaux à Valence, il dispose d’un centre de santé. Deux médecins et deux psychologues s’occupent des réfugiés. De plus, trois travailleurs sociaux et une coordinatrice œuvrent pour la partie administrative et l’ouverture des droits sociaux. Près de 30 000 Ukrainiens déplacés sont en France actuellement.