Après quatre mois de délibérations, la Cour suprême des Etats-Unis s’est montrée favorable à la demande de John Henry Ramirez, dont l’exécution devait avoir lieu au Texas le 8 septembre dernier. Le détenu, âgé de 37 ans, avait en effet déposé une plainte, demandant aux autorités qu’un pasteur de son Eglise baptiste lui impose les mains et prie à voix haute au moment de sa mort. L’exécution avait été suspendue de justesse. John Henry Ramirez a été condamné en 2008 pour avoir tué un homme en 2004.

Dans un avis publié le 24 mars, la Cour suprême renvoie ainsi l’affaire pour d’autres procédures judiciaires qui devront respecter les croyances religieuses du condamné. Le juge en chef a repoussé l’idée qu’une prière audible puisse nuire à l’intervention. De plus, il a affirmé que la Cour ne voyait pas de risque dans le fait qu’un conseiller spirituel touche le corps d’un prisonnier lors d’une exécution par injection létale, relaye le Christian Post. Une seule juge a montré son scepticisme quant à la sincérité de John Henry Ramirez, rappelant qu’il avait retardé son exécution, dont la date initiale remonte à une décennie, pour plusieurs motifs successifs.