Des scientifiques de l’université de Suzhou, dans l’ouest de la Chine, travaillent sur le développement d’embryons dans des utérus artificiels, gérés par ce que d’aucuns nomme une «nounou» basée sur une intelligence artificielle -elle aussi. Le programme intervient sur l’environnement de l’embryon au fur et à mesure de sa croissance.

Les chercheurs travaillent principalement sur des fœtus de souris qu’ils parviennent à mener à terme. Ceux-ci sont placés dans des «appareils de culture d’embryon à long terme», nomme Futura Sciences le 20 février. Ce sont des cubes remplis avec un mélange de fluides nutritifs. La RTBF indiquait le 17 février que des tests avec des embryons humains avaient été faits, sans cependant dépasser quatorze jours de développement, du fait d’une loi éthique.

Selon le South China Morning Post, cette expérience constitue «une révolution face à la chute de la natalité en Chine». Effectivement, le pays le plus peuplé du monde, avec 1,402 milliard d’habitants*, a connu ces dix dernières années une très faible croissance démographique. Il pourrait bientôt être détrôné par l’Inde, qui compte 1.382 milliards d’habitants*. Le projet est soutenu par l’Etat chinois.

* Les chiffres sont ceux de l’année 2020