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Royaume-Uni: Les Églises se mobilisent pour les chrétiens de Birmanie

Une foule serrée de manifestants, de dos, avec quelques pancartes rouges.
© Wikimedia Commons - Manifestation le 9 février 2021 contre le coup d'Etat à Myanmar
Un an après le coup d'Etat au Myanmar (Birmanie), les Eglises britanniques ont interpellé leur gouvernement. Elles réclament plus d'implication du Royaume-Uni pour le rétablissement de la démocratie dans ce pays.
Evangéliques.info

La situation s’enlise dans l’ancienne colonie britannique. Le 1er février 2021, la présidente Aung San Suu Kyi est arrêtée par l’armée birmane qui déclenche un coup d’Etat. S’ensuit des répressions, emprisonnements arbitraires et violences envers les manifestants pro-démocratie. Un an après, la situation n’a guère changé. La liberté d’expression reste bafouée et de nombreux journalistes sont toujours en prison. Les Eglises du Royaume-Uni réclament aujourd’hui leur libération, et un accord de cessez-le-feu entre la Tatmadaw –l’armée birmane– et les milices armées citoyennes.

Dans un courrier adressé à la ministre des Affaires étrangères Liz Truss, les Eglises s’inquiètent en effet pour les chrétiens birmans. Cette lettre, relayée par Christian Today, est signée par l’Eglise d’Ecosse, l’Eglise méthodiste de Grande-Bretagne et d’Irlande, l’Eglise réformée unie, l’Eglise presbytérienne d’Irlande et l’Union baptiste. «Au cours des douze derniers mois, nos partenaires religieux au Myanmar nous ont signalé les abus et les atrocités commis par l’administration Min Aung Hlaing et les forces de la Tatmadaw contre leur propre peuple», expliquent-elles. En 2022, Myanmar se classe par ailleurs au 12e rang mondial des pays où les chrétiens sont les plus persécutés dans l’Index de l’ONG Portes Ouvertes. Six places de plus qu’en 2021.

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Birmanie et Royaume-Uni sont historiquement liés

Indépendante depuis le 4 janvier 1948, la Birmanie était auparavant une colonie britannique. C’est à ce titre que les Eglises réclament l’intervention de leur gouvernement. «Nous serions heureux d’apprendre la réflexion actuelle du gouvernement britannique sur l’application de nouvelles sanctions à l’encontre du Myanmar tant que le régime militaire poursuivra ses attaques et ignorera les appels à négocier ou à démissionner».

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