L’institut IDEA, qui promeut la démocratie dans le monde, justifie le placement des Etats-Unis sur cette liste par les conséquences de la pandémie. L’organisation critique les restrictions gouvernementales liées à la liberté de mouvement et de culte, qui étaient censées être temporaires. En effet elles ont perduré, «limitant ainsi les libertés démocratiques beaucoup plus longtemps que ce qui était prévu à l’origine».

Le rapport cite également «l’imposition d’état d’urgence, la propagation de la désinformation, et la répression contre les médias indépendants et la liberté d’expression». Ces mesures auraient exacerbé les menaces contre les libertés civiles de la population.

«Le nombre de pays en proie à un « recul démocratique » n’a jamais été aussi élevé qu’au cours de la dernière décennie» selon le rapport. «Des puissances géopolitiques et économiques régionales telles que le Brésil, l’Inde et les Etats-Unis» sont concernées.