Au mois de septembre, le Texas a enregistré une chute de 49.8% des avortement par rapport à septembre 2020, selon un rapport d’étude du Texas policy evaluation project. Le premier septembre marquait la date d’entrée en vigueur de la loi texane «Heartbeat act» («loi du battement de cœur»). Ce texte interdit les avortements dès qu’un rythme cardiaque est détecté chez l’enfant à naître, ce qui se produit au bout de six semaines de grossesse en moyenne.

Jusqu’ici, seize actions en justice ont été engagées ou sont en cours à l’échelle nationale, y compris par le ministère de la justice américain, avec l’appui de Joe Biden. Les tribunaux n’ont retenu aucune poursuite pour l’instant. La Cour suprême a entendu hier la plaidoirie de l’administration de Joe Biden, ainsi que celle, à nouveau, d’un organisme pratiquant des avortements. La Cour ne s’est pas encore prononcée.

«La loi continuera à survivre à ces attaques»

Le directeur de l’association chrétienne pro-vie Texas right to life a déclaré que «le point principal est que la vie est en train de gagner au Texas, et que des milliers d’enfants à naître et leurs mères ont été épargnés de l’avortement depuis le peu de temps que la loi est en vigueur. Nous sommes optimistes quant au fait que la loi continuera à survivre à ces attaques judiciaires, et à celles à venir».

Cette loi s’applique par le biais des citoyens eux-mêmes, qui sont encouragés à porter plainte contre toute entité qui aiderait ou pratiquerait un avortement. Si les poursuites aboutissent, la récompense peut atteindre jusqu’à 10 000 $ pour le plaignant.

Cette loi est la plus restrictive de tous les états des Etats-Unis en matière d’avortement.