La nouvelle coalition du nouveau premier ministre, Naftali Bennett, a été élue par une majorité de 60 voix pour, 59 voix contre et 1 abstention sur 120, soit une coalition du «changement» composée de 28 ministres. Cette coalition « anti-Bibi» reste cependant une majorité hétéroclite très fragile, analyse le Figaro dans un article publié le 13 juin sur son site. Celle-ci se compose de «l’alliance improbable de huit partis de gauche, du centre, de droite et de droite radicale » et du mouvement islamiste Raam, de sensibilité conservatrice de la population arabe israélienne. 
Le leader du parti de la droite ­ultra-nationaliste et religieuse Yamina met ainsi fin aux douze années consécutives de pouvoir de l’ancien premier ministre Benyamin Netanyahou, qui devient le chef de l’opposition.

Dans son discours d’intronisation, Naftali Bennett a dû affronter les cris et interpellations de députés d’extrême droite messianique, de parlementaires du Likoud et d’élus ultraorthodoxes.
Le nouveau premier ministre Naftali Bennett a dénoncé un climat de «haine» et de «décomposition » du pays. «Il faut mettre fin à cette folie» a-t-il ajouté à la Knesset. 
La nouvelle administration a précisé ses trois priorités : valider le budget des deux prochaines années, gérer de la pandémie et empêcher que Benyamin Netanyahou ne se représente.

L’ancien premier ministre Benyamin Netanyahou a fait le bilan de son action dans son dernier discours. Il a reconnu sa défaite et promis de revenir le plus vite possible pour «renverser ce gouvernement.»