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Le nouveau secrétaire général de l’AEM place les fondements de la foi des évangéliques au coeur de son discours inaugural

© Capture d'écran vidéo Youtube WEA - Alliance évangélique mondiale
Samedi 27 février, Mgr Thomas Schirrmacher était officiellement intronisé comme le nouveau secrétaire général de l'Alliance évangélique mondiale lors d'une cérémonie de passation des pouvoirs à Bonn, en Allemagne, et prend la suite d'Efraim Tendero.

Samedi 27 février, Mgr Thomas Schirrmacher était officiellement intronisé comme le nouveau secrétaire général de l’Alliance évangélique mondiale (AEM) lors d’une cérémonie de passation des pouvoirs à Bonn, en Allemagne, et prend la suite du secrétaire général Bishopp Efraim Tendero.

La cérémonie de 90 minutes s’est déroulée depuis la ville de Bonn en Allemagne. Dans son discours, le nouveau secrétaire général Thomas Schirrmacher, âgé de 60 ans, a mis l’accent sur les valeurs fondamentales du mouvement évangélique très divers, composé de plus de 600 millions de personnes. «Nous croyons en la résurrection de Jésus et nous croyons en la Pentecôte où le Saint-Esprit a rempli les croyants, les membres de l’Église», a-t-il déclaré, «nous défendons l’historicité de notre foi. Jésus a reçu une nouvelle vie de son Père, le Saint-Esprit est tombé sur les croyants.» La foi des évangéliques, selon lui, est à considérer non comme une distinction confessionnelle ou une spécificité mais comme « l’ADN du christianisme, que nous devons tout à ce que Jésus a fait et à ce que fait le Saint-Esprit ». Il a rappelé l’autorité de la Bible, comme «confession de l’Église.» «Nous nous soumettons tous à la Parole de Dieu; personne n’est au-dessus. »

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La nécessité de la mission et du partage du message évangélique ont par ailleurs été soulignés : «toutes les églises conviennent maintenant que la mission est le coeur même de l’église».  Le chef de l’AEM s’est dit préoccupé par la question la liberté religieuse et celles des croyants persécutés. «En 1846, l’Alliance évangélique mondiale était le tout premier grand corps religieux à se prononcer pour la liberté religieuse», a-t-il appuyé. «Et cela signifiait se prononcer contre les églises d’État et contre le nationalisme chrétien. » La liberté religieuse, selon Thomas Schirrmacher, est non seulement un principe politique mais une composante intégrante de la compréhension de l’amour de Dieu et de son désir d’être en relation avec les humains qu’il a créés.

La diversité et l’unité du mouvement évangélique doivent pouvoir s’appuyer sur ces convictions et principes fondamentaux :  «si nous voulons rassembler les anglicans, les pentecôtistes, les réformés, l’Armée du Salut, tous ces groupes parmi nous, nous ne pouvons que le faire autour de l’ADN du christianisme. » Il enjoint toute église non affilée à l’AEM (WEA) à les rejoindre si elles partagent « leur ADN » et souhaite étendre leur « vision à de nombreuses autres églises dans ce monde.»

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