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Loi bioéthique: Le Comité protestant évangélique pour la dignité humaine déplore les prises de décisions qui poussent la France vers plus d’inhumanité

© Family
Alors que l’Assemblée nationale examine en seconde lecture le projet de loi relatif à la bioéthique, le Comité protestant évangélique pour la dignité humaine (CPDH) déplore l'orientation prise par le gouvernement
Evangéliques.info

Dans son communiqué du 31 juillet, le CPDH déplore que les promesses d’Emmanuel Macron du 14 juin pour «reconstruire une économie forte, écologique, souveraine et solidaire» soient déjà oubliées. Et que le projet de loi bioéthique actuellement examiné en deuxième lecture à l’Assemblée nationale ait des ambitions transhumanistes.

«Les débats du « monde d’avant » reprennent le dessus alors que nous attendions des préoccupations altruistes. Les manipulations génétiques priment sur les engagements écologiques et une majorité de députés s’apprêtent à soutenir une rupture d’égalité pour des enfants qu’on veut faire naître sans père, alors que leur génération «portera notre dette écologique et budgétaire», souligne le CPDH.

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Le Comité constate par ailleurs un «incroyable écart» entre les préoccupations légitimes et les attentes des Français et les priorités bioéthiques que se donne le gouvernement :  «Lorsqu’il est question de l’avenir de l’être humain, du respect de sa dignité, il est indécent de vouloir se précipiter», indique le communiqué. Le CPDH trouve notamment indécent d’envisager des PMA sans pères et même des PMA post-mortem, permettant à une femme de poursuivre «le projet parental» même après le décès de son conjoint. Heureusement, ce dernier amendement a été repoussé.

Pour le CPDH, l’élargissement des possibilités de sélection des embryons est aussi dangereux : «C’est une vision sociale mercantile, centrée sur le profit et déshumanisante que d’envisager la production de gamètes artificiels ou encore d’embryons d’animaux dans lesquels seront introduites des cellules humaines. C’est prendre un risque inconsidéré en permettant que le régime encadrant la recherche sur les cellules souches embryonnaires humaines (CSEH) passe d’un régime de « demande d’autorisation » à celui de simple « déclaration ».

Remarquant que le «monde d’après» la crise sanitaire ne devrait pas perdre en humanité mais en gagner, le Comité protestant évangélique pour la dignité humaine appelle les citoyens à écrire aux députés afin de faire connaître leurs priorités.

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