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Algérie: Une huitième Eglise fermée par les autorités

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Le 27 mai, la police a posé des scellés sur la porte de l'Eglise de Boudjima, dans le département de Tizi Ouzou, en Algérie. Les fonctionnaires avaient aussi ordre de fermer l'école rattachée à l'Eglise, que dirige le pasteur Youcef Ouaramane. C'est la huitième Eglise à connaître ce sort depuis 2017, auxquelles s'ajoute la fermeture d'une crèche et d'une libriairie chrétienne, rapporte l'ONG de défense des chrétiens persécutés Portes Ouvertes. Depuis, certaines ont toutefois pu ré-ouvrir. «L'État se méfie beaucoup de l'Église algérienne dont la croissance spectaculaire est aujourd'hui connue au-delà des frontières nationales", indique le communiqué de Portes Ouvertes. «Et le phénomène fait même trembler certains pays musulmans. Ils craignent que des chrétiens algériens soient envoyés comme missionnaires dans des pays arabes! ».
Evangéliques.info

Le 27 mai, la police a posé des scellés sur la porte de l’Eglise de Boudjima, dans le département de Tizi Ouzou, en Algérie. Les fonctionnaires avaient aussi ordre de fermer l’école rattachée à l’Eglise, que dirige le pasteur Youcef Ouaramane.
C’est la huitième Eglise à connaître ce sort depuis 2017, auxquelles s’ajoute la fermeture d’une crèche et d’une libriairie chrétienne, rapporte l’ONG de défense des chrétiens persécutés Portes Ouvertes. Depuis, certaines ont toutefois pu ré-ouvrir.
«L’État se méfie beaucoup de l’Église algérienne dont la croissance spectaculaire est aujourd’hui connue au-delà des frontières nationales », indique le communiqué de Portes Ouvertes. «Et le phénomène fait même trembler certains pays musulmans. Ils craignent que des chrétiens algériens soient envoyés comme missionnaires dans des pays arabes! ».

Pour sa part, le journal Tamurt.info indique qu’un citoyen de confession chrétienne de la région d’Akbou, dans le département de Bgayet, a été présenté le 30 mai devant le juge en raison de ses convictions religieuses. Accusé de «pratique religieuse sans autorisation», il risque une peine de prison de trois ans et une forte amende, ajoute le journal en ligne.

Malgré ces intimidations, les chrétiens kabyles ne baissent pas les bras, prient pour leur pays et continuent de défendre leurs droits. Ils espèrent notamment que les élections du 4 juillet seront propices à un changement en Algérie et que leurs droits pourront enfin être reconnus.

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