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France: Les parents évangéliques de Naomi Musenga s’appuient sur Dieu dans leur quête de justice

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Les parents de Naomi Musenga, des évangéliques, s’appuient sur Dieu dans leur quête de justice. Sept mois après le décès de leur fille, Bablyne et Polycarpe Musenga, de Strasbourg ont accordé une interview au journal La Croix, publiée le 26 juin. Au cours de l’entretien, le couple, venu en France…
Evangéliques.info

Les parents de Naomi Musenga, des évangéliques, s’appuient sur Dieu dans leur quête de justice. Sept mois après le décès de leur fille, Bablyne et Polycarpe Musenga, de Strasbourg ont accordé une interview au journal La Croix, publiée le 26 juin. Au cours de l’entretien, le couple, venu en France pour évangéliser, a partagé sa douleur, mais aussi comment sa foi l’aide à tenir dans l’épreuve.
Naomi Musenga, 22 ans, était décédée en décembre dernier après une prise en charge défaillante par le SAMU, qui avait refusé de la prendre au sérieux. L’enregistrement des échanges de la jeune mère de famille avec la plateforme avait choqué l’opinion publique.
Depuis, ses parents cherchent des explications, pour que la mort de leur fille serve à quelque chose. Les Musenga attendent toujours une demande de pardon de l’opératrice qui s’était moquée de leur fille. «Savoir écouter les malades est l’acte prioritaire des soins», s’indigne sa mère, une aide-soignante.
Toutefois, c’est d’abord face à Dieu qu’ils vivent leur deuil: «Nous avons prié devant des foules, et les gens guérissaient. Là, nous sommes face à un mort qui ne se réveille pas.» Malgré leur désarroi, c’est leur foi qui les aide à tenir debout : «Notre calme nous vient de notre certitude que Dieu est là. Quand on nourrit son âme, la partie animale de notre cerveau, celle des émotions, prend moins de place», explique Polycarpe Musenga. «Et la Bible nous apprend à ne pas se forger de jugement trop vite. Or nous manquons encore d’éléments.»
Une de leurs filles, prénommée Louange, décrit la famille comme des «chantres évangélistes missionnaires». Polycarpe Musenga a été élevé dans le catholicisme, mais sa soif de Dieu l’a poussé à se convertir à 17 ans. Il a rencontré sa femme dans les Assemblées de Dieu du Congo, où ils animaient la louange lors de campagnes d’évangélisation. Ensuite, ils ont fondé la Mission internationale de la gloire de Dieu, et se sont dirigés vers la France pour évangéliser. D’après La Croix, ce sont des pionniers des Eglises africaines en France.
Bablyne Musenga, qui suit une formation à l’Institut biblique afro-caribéen (IBAC) au Blanc-Mesnil, trouve que sa pratique de l’évangélisation de rue l’a préparée à persévérer malgré les refus: «Se faire envoyer balader, cela fait partie de la vie de chrétien. Alors c’est malheureux, mais dans l’épreuve que nous vivons avec Naomi, nous n’avons pas peur d’affronter les administrations.»
Dans un rapport publié le 20 juin, l’Inspection générale des affaires sociales a dénoncé les disfonctionnements du SAMU de Strasbourg dans la prise en charge de la jeune femme. Le directeur du SAMU de Strasbourg a démissionné dans la foulée.

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