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Droit: Selon l’auteure d’une étude sur les lois anti-blasphème, la Suisse devrait abroger son article sur l’offense à la religion

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Publiée par la Commission des Etats-Unis sur la liberté religieuse, une étude réalisée par plusieurs chercheurs examine les lois «anti-blasphème» dans le monde et établit un classement de leur dangerosité. En 61 ème position de ce classement, on retrouve la Suisse. La raison? L'article 261 de son code pénal se réfère à «celui qui, publiquement et de façon vile, aura offensé ou bafoué les convictions d'autrui en matière de croyance, en particulier de croyance en Dieu...». Cette loi prescrit une amende pour les contrevenants. Toutefois, les tribunaux suisses n'y ont pas eu recours depuis des décennies.
Evangéliques.info

Publiée par la Commission des Etats-Unis sur la liberté religieuse, une étude réalisée par plusieurs chercheurs examine les lois «anti-blasphème» dans le monde et établit un classement de leur dangerosité.
En 61 ème position de ce classement, on retrouve la Suisse. La raison? L’article 261 de son code pénal se réfère à «celui qui, publiquement et de façon vile, aura offensé ou bafoué les convictions d’autrui en matière de croyance, en particulier de croyance en Dieu…». Cette loi prescrit une amende pour les contrevenants. Toutefois, les tribunaux suisses n’y ont pas eu recours depuis des décennies.

Selon Joëlle Fiss, co-auteure de l’étude et analyste des droits de l’homme auprès d’organisations internationales, la Suisse devrait pourtant abroger sa loi sur l’offense à la religion, comme l’ont fait l’Islande, la Norvège, Malte et le Danemark depuis 2015. «Même si ces lois sont peu appliquées en Europe, leur existence affaiblit la main diplomatique de tous ceux qui cherchent à dénoncer leurs abus», relève-t-elle dans un article d’opinion publié par le quotidien le Temps du 16 octobre.
La chercheuse développe que les Etats membres de l’Organisation de la coopération islamique accusent les démocraties libérales d’avoir deux poids, deux mesures lorsqu’elles critiquent leurs lois anti-blasphème, tout en conservant les leurs. «Abroger cette loi renforcerait la diplomatie suisse», conclut donc Joëlle Fiss.

Les pays où les loi anti-blasphème sont les plus dangereuses sont l’Iran et le Pakistan, qui imposent la peine de mort pour punir le blasphème.

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