Strasbourg est devenu le théâtre des premières célébrations œcuméniques des 500 ans de la Réforme. Le 6 décembre, des catholiques et des protestants se sont réunis à l’église protestante Saint-Thomas pour une veillée ponctuée de réflexions de différents responsables de l’Eglise.
Des deux côtés, l’enjeu est de commémorer non pas un divorce, mais une volonté de réformer, qualifiée d’un «appel évangélique» par l’archevêque de Strasbourg. Le dignitaire a exprimé son désir de se réjouir des bienfaits de la Réforme communs à toute l’Eglise.
Interrogés par La Croix, les participants de la veillée ont des réactions positives, mais relèvent les défis que pose l’unité. Julien, baptiste, a mentionné les divisions entre les Eglises évangéliques. Elisabeth, animatrice d’un groupe œcuménique, a estimé que les protestants se rapprochaient plus facilement des catholiques du fait de leur théologie plus libérale.