De nouvelles voix officielles du monde musulman arabe se sont fait entendre pour inciter au dialogue et à la paix confessionnelle.
A commencer par la prise de position du roi du Maroc Mohammed VI, autorité politique et religieuse à la fois, qui s’est prononcé ouvertement contre le fanatisme religieux. Il en a appelé à un front commun de toutes les croyances pour lutter contre ce fléau et a par ailleurs exhorté ses concitoyens à être des défenseurs de la paix et du vivre-ensemble.
Du côté de l’islam chiite, c’est d’Iran qu’est venue une autre prise de position d’importance. Le grand ayatollah Naser Makarem Shirazi de Qom a en effet adressé une lettre au pape François pour le remercier d’avoir refusé d’identifier islam et terrorisme. L’Iranien a encore insisté sur l’absolue nécessité pour les leaders religieux de condamner fermement et ensemble toute violation de la dignité humaine, et en particulier celles perpétrées au nom de la religion.